Le doute s’installe confortablement et grandit de jour en jour dans l’esprit des Français au sujet des bénéfices de la vape. Un sondage a été réalisé en début 2022 dans le but de connaitre la perception de ceux-ci sur le fait de vapoter. Les résultats ont prouvé que plus de la moitié des sondés sont mal informés de ce qu’est la vape et ses implications.
La perception erronée des uns et des autres sur la vape
Depuis l’émergence de la vape dans l’environnement des substituts nicotiniques, les scientifiques ont démontré qu’elle est moins dangereuse que le tabac fumé. Pourtant, cette vérité n’est toujours pas connue de la majorité de la population française. En effet, les résultats d’un sondage mené en début 2022 ont montré que 8 Français sur 10 ne savent toujours pas que vapoter est moins grave que fumer. Ce qui est encore plus grave, c’est que 6 Français sur 10 restent convaincus par le fait que la vape vaut le fait de fumer en termes de dangerosité. Les résultats de ce sondage montrent que les connaissances sur la vape ont connu une croissance de 5 % par rapport à ce que démontrait le sondage de l’année 2021. Plus de 25 % des sondés, ce qui correspond à 1 Français sur 4, doutent et préfèrent ne pas s’exprimer sur les dangers prétendus de la vape. Ce chiffre est de même à la hausse de 9 % comparativement à l’année 2021. Le pire, pour finir, c’est que 8 Français sur 10 croient que la nicotine est cancérigène. Ce qui n’est pas du tout le cas, preuves d’études scientifiques à l’appui. Cette situation de désinformation sur la vape constitue une grande faille à la réussite du sevrage tabagique des personnes sujettes à une addiction.
Les raisons de la désinformation
Pour comprendre la désinformation sur la vape, plusieurs facteurs sont identifiés. L’un des facteurs qui justifient cette désinformation est le dernier avis du Haut Conseil à la Santé Publique rendu en début d’année 2022. Ce dernier a contribué à augmenter le doute sur le vapotage dans l’esprit des professionnels de santé en particulier et des Français en général. Le HCSP a également omis de considérer la demande des 120 médecins qui réclamaient que les études scientifiques soient prises en compte. De plus, l’interdiction de faire la promotion de la vape empêche les médias d’être positifs dans les informations qu’ils publient à son sujet au risque d’être sanctionnés par une amende. Cette interdiction pourrait pousser certains antivapes à faire condamner même certaines informations plus objectives et sourcées. Habituellement, la presse a plus de facilité à relayer les informations négatives voire fausses et destructives.
Un autre facteur est que le ministère de la Santé et de la Prévention a diffusé certaines recommandations au sujet des produits du vapotage, entièrement appuyées sur cet avis négatif du HCSP. L’institition nie en effet que le vapotage, devenu l’outil d’aide privilégié des Français, ait pu contribuer à la sortie du tabagisme de plus de 700 000 personnes. Ensuite, il interdit le vapotage pendant la période de grossesse, tout en oubliant les études existantes et sans peser les avantages/risques. Pourtant en France, environ 55 % des femmes enceintes fumeuses n’arrivent pas à s’en abstenir malgré toutes les techniques données.
Par ailleurs, le ministre de la Santé et de la Prévention ordonne expressément aux fumeurs de ne pas vapoter s’ils ne cessent promptement de fumer. Pourtant, il est conscient du fait que vapoter est lié à une réduction instantanée de la quantité de cigarettes fumées. De plus, il recommande que SOVAPE et d’autres associations issues de la société civile soient retirées de toute contribution aux activités du PNLT. Cette décision vise d’après lui le développement de l’approche complémentaire qu’engendre la réduction des risques et l’application continue du principe de précaution.
Notre appel aux pouvoirs publiques
Si l’arrêt total de la consommation du tabac demeure l’objectif, le choix d’un procédé graduel visant un sevrage accompli ne peut pas être écarté. Il revient alors aux autorités compétentes de revoir les décisions au sujet du vapotage tout en tenant compte des études scientifiques. L’évaluation des bienfaits et des dangers du vapotage, aide préférée des Français fumeurs, est indispensable pour réussir le sevrage tabagique.
Il est aussi important de prendre les mesures nécessaires afin de communiquer de façon plus claire et nette pour rétablir les perceptions erronées et négatives des Français sur le vapotage. Ils doivent savoir clairement que vapoter est moins dangereux que fumer et que la nicotine n’est pas cancérigène. Il y a plusieurs avantages et bénéfices à vapoter plutôt que de fumer. Si vous souhaitez lire une source fiable qui agrège des informations sérieuses sur les avantages des e-cigarettes, consultez le site i go vapor. Le site est simple mais bien fait, il est question de la vape comme élément d’aide au sevrage nicotinique.