Si la plupart des pays fournissent des efforts considérables pour accepter la vape sous certaines conditions, l’instance mondiale chargée de la santé et du bien-être, l’OMS, reste, quant à elle, dubitative, voire carrément hostile à la légalisation des cigarettes électroniques. Cette position est conforme à la majorité des avis émis sur le sujet des e-cigs. Clairement, que ce soit au niveau du grand public, des professionnels de la santé et des acteurs de la sécurité sociale, la vape représente un danger à combattre à tout prix. Face à l’extrémisme de cette conception populaire qui diabolise, à tort et à travers, les cigarettes électroniques, on pourrait être tenté d’envisager un retournement de situation au cas où l’OMS ferait volte-face sur le sujet.
Un changement de mentalités sur la vape est-il conditionné par l’évolution de la position actuelle de l’OMS sur la vape ? Concrètement, comment ce changement de mentalités est-il possible ? Dans cet article, nous répondrons clairement à ces questions de premier ordre et fortement présentes dans les sujets d’actualité.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et sa position actuelle sur la vape
La position de l’Organisation mondiale de la santé est assez tranchée sur les cigarettes électroniques. Ennemie jurée du tabagisme, l’OMS a fait de la vape son principal souffre-douleur. Comme argument, elle évoque le principe de la précaution pour pulvériser les cigarettes électroniques à chaque rapport publié.
En effet, l’Organisation mondiale de la santé base son argumentaire sur l’ignorance des risques profonds de la vape sur ses consommateurs et l’entourage des vapoteurs. Lors d’un rapport sur le tabagisme mondial exposé le vendredi 26 juillet 2019 à Rio de Janeiro au Brésil, elle n’est pas passée par quatre chemins pour faire part de son scepticisme sur les cigarettes électroniques. Dans ledit rapport, l’OMS qualifie les cigarettes électroniques « d’incontestablement nocives ». Néanmoins, elle a eu le mérite de reconnaître que ces dispositifs de vapotage sont « probablement moins toxiques que la cigarette ».
Récemment, l’Organisation mondiale de la santé est restée droite dans ses bottes en pondant un rapport aux conclusions incendiaires sur les cigarettes électroniques. En effet, l’OMS a émis les avis suivants au sujet des e-cigs : « Bien que certains de ces produits émettent moins d’émissions que les cigarettes conventionnelles, ils ne sont pas sans risque et leur impact à long terme sur la santé et la mortalité est encore inconnu ».
De tout ce qui précède, on dénote une hostilité renforcée de l’Organisation mondiale de la santé envers la vape. Cette position assez radicale et alarmante n’est pas de nature à faciliter l’acceptation des cigarettes électroniques dans nos sociétés. Carrément, la position de l’OMS dissuade les potentiels usagers et renforce la méfiance des populations. Ne vous inquiétez pas, santé et vape ne sont pas incompatible, et vous le verrez dans ces articles !
En quoi l’évolution de la position de l’OMS pourrait-elle aider à changer les mentalités ?
En raison des nombreux travaux de recherche en cours sur la vape, l’espoir est permis quant à un éventuel changement de position de l’OMS. Fortement attendue, l’évolution de la perception de cette organisation planétaire favorisera le changement de mentalités chez le citoyen lambda, les professionnels de la santé et les pouvoirs publics.
En effet, les positions de l’Organisation mondiale de la santé sur les questions d’ordre sanitaire sont reçues comme des paroles d’évangile. Les pays et les individus en tiennent compte pour adopter une marche à suivre. Dans l’hypothèse suivant laquelle l’OMS se montrerait enthousiaste sur la vape, il est fort à parier que l’image indigne collée aux cigarettes électroniques fera vite partie du passé.
Les professionnels de santé étant réticents sur le fait de conseiller la vape comme sevrage tabagique, la modification de la position de l’OMS viendrait changer la donne. Dans cette même logique, il n’est pas exclu que les pouvoirs publics, convaincus du rôle des cigarettes électroniques dans l’arrêt du tabac, inscrivent celles-ci dans le remboursement de la sécurité sociale.